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« Il n’est plus possible d’avoir encore autant de chômage, autour de 7 %, et des postes qui restent disponibles faute de candidats » : c’est ce qu’a lancé Bruno Le Maire aux Rencontres économiques qui se tenaient ce week-end à Aix-en-Provence. C’est vrai que les chefs d’entreprises, – de grands groupes comme de petites entreprises – se sont tous plaints d’avoir du mal à recruter et quel que soit le secteur : l’aéronautique, le transport, le tourisme,…. Rien que dans l’hôtellerie-restauration, par exemple, on estime qu’il y a plus de 200 000 postes vacants.

Du coup, le gouvernement a promis de s’attaquer au problème dès la rentrée, notamment en mettant en place très vite la réforme de l’assurance chômage. Souvenez-vous, Emmanuel Macron avait promis pendant sa campagne d’aller un cran plus loin que celle qu’il a déjà faite lors du premier quinquennat. Il s’agirait donc d’accélérer et de faire l’acte deux en durcissant encore un peu plus les règles d’indemnisation des chômeurs, le gouvernement espère les inciter à reprendre un travail plus vite. Cette réforme pourrait se faire dès la rentrée, avant celle des retraites.  

Emmanuel Macron espère atteindre le plein emploi à la fin du quinquennat

Pourtant les syndicats sont contre : ils ont tous bataillé contre la dernière reforme. Il y a donc peu de chances qu’ils soient beaucoup plus favorables à la prochaine. C’est un risque social que prendrait le gouvernement. En revanche, dans l’opinion, c’est différent, l’opposition est nettement moins forte que contre la réforme des retraites.

En plus, Elisabeth Borne connaît bien le dossier de l’assurance chômage, en tant que ministre du Travail, c’est elle qui a géré la dernière réforme. Et puis, il y a une fenêtre de tir, la convention assurance chômage s’arrête le 31 octobre prochain. Enfin, dernier argument, ce serait un gage envoyé à Bruxelles sur la capacité réformatrice de la France. (…) Lire la suite sur France Info

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