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Dès lors, l’essor du bio, de l’utilisation des produits de saison et locaux ou encore du fait maison représente une occasion à saisir pour se distinguer ! Mais si l’État a mis en place des statuts spécifiques valorisant les bonnes pratiques, peu de professionnels s’en saisissent.

L’artisan cuisinier

Gage d’authenticité et de savoir-faire, l’artisanat met depuis longtemps un point d’honneur à revendiquer l’excellence de ses professionnels. Et, bonne nouvelle, les cuistots aussi peuvent prétendre à ce titre prisé ! L’État a ainsi créé le statut d’artisan cuisinier en 2017 en soutien à la gastronomie. Synonyme d’une maîtrise et d’une connaissance fine des techniques culinaires, ce sésame permet de se démarquer positivement de la concurrence et de valoriser son travail.

Ce statut est réservé aux cuisiniers dirigeant leur propre restaurant et dont l’effectif compte moins de 11 salariés. Pour l’obtenir, le chef d’entreprise doit au moins détenir un CAP de cuisine ou de restauration et avoir trois ans d’expérience professionnelle à son actif. Plus encore, le titre d’artisan cuisinier impose de réaliser une cuisine « fait maison », c’est-à-dire élaborée sur place à partir de produits bruts. Une mention à apposer fièrement sur le menu du restaurant et qui convainc de plus en plus de clients !

La démarche vous intéresse ? Sachez que le statut s’obtient en s’immatriculant au répertoire des métiers. Vous pouvez effectuer la demande auprès du centre de formalité des entreprises (CFE) de la chambre des métiers et de l’artisanat dont vous dépendez ou en ligne à partir du portail officiel Guichet-entreprises.fr. Environ 25.000 cuisiniers pouvaient prétendre à ce statut en 2017 selon l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih).

Le maître restaurateur

Existant depuis 2007 et reconnu par la loi en 2014, le titre de maître restaurateur « vise à distinguer l’excellence des meilleurs professionnels de la restauration traditionnelle », dixit le ministère de l’Économie. Cette reconnaissance peut être attribuée au restaurateur ou à son chef cuisinier. Mais attention, le cahier des charges est beaucoup plus strict et impose des contraintes tant au niveau de la composition de l’assiette, que des compétences, du service et des équipements.

Outre la réalisation d’une cuisine 100 % maison, il faut notamment s’engager à utiliser un minimum de produits locaux, de saison et majoritairement frais. Le soin apporté à la présentation des plats, à la tenue et la courtoisie du personnel ou encore à l’aménagement confortable des lieux sont aussi pris en compte. (…) Lire la suite sur 20 Minutes

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