- Publicité Top Ad -

« Quand j’ai quitté Accor en 2009 après douze années, l’envie d’entreprendre a pris le dessus. Je voulais créer de l’emploi, avoir un rôle de responsabilité sociale et environnementale, mêler envie d’entreprendre et respect de la nature. J’ai fondé Eklo en 2014 comme une marque engagée, écologique et lifestyle, accessible à tous. J’ai imaginé un premier hôtel au Havre, grâce au soutien d’Edouard Philippe qui m’a alors aidé à trouver un terrain. Aujourd’hui, la marque est en plein essor : nous venons d’inaugurer Eklo Toulouse, ouvrons Eklo Lyon et Eklo Roissy fin 2022, et prévoyons 20 nouveaux hôtels dans les cinq prochaines années, dont Paris-Montparnasse et Montpellier (un beau et premier projet de réhabilitation) en 2024.»

De nouvelles pratiques responsables au quotidien

« Il a dix ans, j’ai pris conscience de la surconsommation et j’ai adapté mon comportement. Aussi bien dans mon quotidien que dans mon projet entrepreneurial. On m’a pris pour un fou quand j’ai affiché mon envie de construire en bois. Le client final s’en fichait, il ne regardait que le prix de la chambre. Partout, il était davantage question de greenwashing que de réelles innovations écologiques.

Le projet qui nous a lancés est Eklo Bordeaux (2016), construit sur la rive droite dans l’écoquartier Bastide, près de Darwin. Trouver des terrains était et reste le nerf de la guerre : le soutien de Pascal Gerasimo, président de Bordeaux Métropole Aménagement, a fait toute la différence. L’hôtel était le premier projet construit sur la ZAC ; il est devenu, depuis, une référence et a permis d’accélérer notre développement.»

Casser les codes

« J’ai eu la chance, grâce à mon passé chez Accor, d’être accompagné financièrement et personnellement par son cofondateur, Paul Dubrule (actionnaire à plus de 50 % avec Gérard Pélisson). Homme de l’innovation chez Accor, Paul (…) Lire la suite sur Les Echos

- Publicité 4 -