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Rue des Clercs, le Grand Hôtel de Metz trône depuis le XVIIIe siècle. Un bâtiment protégé qui renferme des pépites dont une cour intérieure. Pas forcément connues des Messins, comme l’existence même de l’hôtel. En 2019, Mercure décide d’y installer un établissement de standing, le deuxième à Metz après celui de la place Saint-Thiébault. Le groupe est locataire et se retrouve très vite confronté à un refus des propriétaires de financer des travaux. Ils sont pourtant inévitables et très importants pour remettre aux normes l’électricité, la plomberie, les eaux du lieu. Les discussions tournent court, Mercure rachète finalement l’hôtel. Les travaux n’ont donc pu commencer qu’au mois de mai. « On devrait déjà être ouvert », regrette Vincent Claverie, directeur d’exploitation. Pour l’instant, l’ouverture de l’hôtel est fixée au 1er décembre. Les clients pourront y découvrir 59 chambres, 40 « standard », 19 « privilège ». Classé quatre étoiles, l’établissement a été dessiné par le cabinet parisien Moha qui a déjà à son actif de nombreuses réalisations hôtelières, dont un Mercure au Luxembourg.

Place la Comédie @credit Ville de Metz

La Comédie bientôt en travaux

Du côté de la place de la Comédie, l’heure n’est pas encore aux travaux. Ils devraient commencer au début de l’année prochaine et durer 18 mois. Classé, le bâtiment est soumis à une autorisation de travaux délivrée par la préfecture, puis un permis de construire. La première est acquise, le second devrait être accordé dans quelques semaines. Le projet du groupe Heintz situé aux numéros 1,2 et 3 de la place de la Comédie ne va donc plus tarder à voir le jour. Rappelons qu’il s’agit d’un hôtel restaurant 4 étoiles positionné « Relais et Châteaux » ou « Châteaux et hôtels de collection » doté de 51 chambres dont 14 suites. L’établissement n’aura pas qu’une visée touristique puisqu’il porte également un engagement culturel et social qui s’exprimera par l’intervention d’artistes et des clauses d’insertion. La Ville est toujours propriétaire des murs qu’elle a cédés sous la forme d’un bail emphytéotique d’une durée de 75 ans. Un acte qui avait beaucoup fait parler et provoqué de grands débats au conseil municipal de Metz, une décision qui avait aussi valu à Dominique Gros de vivre sans doute l’épisode le plus douloureux de ses deux mandats de maire. Accusé de favoritisme envers le groupe Heintz par ses oppositions, le maire a dû se justifier à de nombreuses reprises et n’a jamais abandonné le projet.

Maison Heler, Metz@credit Philippe Starck

Starck voit le bout ?

Lui aussi a beaucoup fait parler. Et continue encore d’alimenter la rumeur. Très attendue, l’ouverture de l’hôtel Starck, baptisé Maison Heler, prévue cet été va être repoussée. L’information n’est pas officielle mais la vision du chantier suffit à établir ce constat. Depuis son arrivée dans l’actualité de la ville, cet hôtel fascine autant qu’il intrigue. Le fait que Philippe Starck en soit le designer suffit à alimenter cette image. Un des architectes stars du XXIe siècle qui dessine un bâtiment pour Metz, ce n’est pas rien et ça n’arrive pas tous les jours. Le moment où Philippe Starck a révélé aux yeux de tous à quoi sa signature messine allait ressembler a constitué un petit événement : ce monolithe de béton et de verre sur lequel trône une maison bourgeoise. À l’intérieur : du luxe, 103 chambres, deux restaurants, deux bars et une salle de sport. Autour : le centre Pompidou, la gare, un nouveau quartier, l’Amphithéâtre. Un environnement porteur, donc. (…) Lire la suite sur La Semaine

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