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Un hôtel cinq étoiles, un «youth hostel», des chalets ultra haut de gamme mais aussi une patinoire, des boutiques, une vague de surf artificielle… réunis sous un seul nom, ou plutôt un acronyme, WOM. Parce que les lettres «W» et «M» ressemblent à la montagne. L’ex-champion de ski freeride et ex-pilote de rallye Guerlain Chicherit présentait jeudi 30 novembre son projet à la presse. Ce resort pharaonique devrait ouvrir ses portes d’ici fin 2023 aux Brévières, charmant village alpin en contrebas de Tignes.

Wom @credit phenomen.com1

Comment résumer un projet de dix ans en trois termes ? «Très haut de gamme, décalé et authentique», répond son fondateur. Très haut de gamme, pour les 17 appartements et 13 chalets d’exception qui seront proposés à l’achat dès le mois de décembre 2021. Chacun sera l’œuvre d’un designer différent, choisi parmi un panel où figurent déjà les Français Laurent Maugoust (Le Sofitel Ajaccio), Maison n°20 (Terrass »Hotel) et Uchronia (Forest). Imaginé par le designer de superyachts turc Timur Bozca, le premier de la série (voir photos ci-dessous) est résolument moderne. Contours masculins, couleurs sombres, matières nobles. Une garçonnière montagnarde pour gentleman skieur.

Cerise sur le mont-Blanc, chaque heureux acquéreur de l’un de ces chalets se verra offrir une voiture unique au monde, une Lancia Delta électrique de collection réalisée spécialement. Pour le côté hôtellerie, un cinq-étoiles de 49 chambres ouvrira ses portes fin 2023 au sein du resort, en même temps qu’un «hostel 3.0», destiné à attirer une autre clientèle, plus familiale, plus branchée. Prix d’entrée pour une chambre : à partir de 200 €, soit environ la moitié du cinq-étoiles. Ça, c’est pour le «décalé».

Les gens n’arrêteront pas d’aller à la montagne, il faut donc adapter la montagne aux défis de demain.

Quant à l’authentique, Guerlain Chicherit confie mûrir ce projet depuis près de dix ans, convaincu qu’il faut préserver nos montagnes, sans pour autant les déserter. «Les gens n’arrêteront pas d’y aller, il faut donc les adapter aux défis de demain», argue ce fondu d’altitude. Déjà engagé dans le développement durable via des investissements (production d’énergie solaire, d’unités de stockage d’énergie, de piles à combustible), il veut que son projet soit vert et social de bout en bout. De la conception à la construction, qui sera confiée à des entreprises savoyardes. Il cite en exemple le moment du terrassement, quand des cailloux extraits du sol ont été concassés et remontés pour faire du béton.

Mais c’est surtout au niveau de l’exploitation de son resort qu’il compte faire la différence, «car c’est souvent là que ça pêche». Elle sera confiée au groupe Les Étincelles, marque hôtelière de montagne déjà gestionnaire de 2500 lits et qui ouvre cette année trois établissements, toujours à Tignes. Avec un fonctionnement en circuit court, des véhicules électriques et une alimentation 100% solaire. «Une blanchisserie sera même installée au sein de l’hôtel pour éviter les déplacements inutiles si coûteux.» Les salariés seront logés sur place, là aussi pour éviter les déplacements. Petit bonus, la location des skis leur sera offerte. (…) Lire la suite sur Le Figaro

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