Statu quo. L’hôtelier Pierre Mozziconacci ne peut pas relancer le chantier de son hôtel de luxe à la Villa Valmer. L’arrêté interruptif de travaux prononcé par la Mairie suite à la démolition non autorisée d’une annexe du bâtiment est maintenu. Il avait entrepris de le suspendre début novembre, par une procédure en référé, voie d’urgence judiciaire, comme nous vous l’annoncions ici.
Devant le tribunal administratif, son avocat, maître Grimaldi, faisait valoir les pertes économiques, l’état de délabrement de la Villa, la justification de la destruction de l’annexe par une urgence de sécurité ainsi qu’un volet plus politique. Mais rien n’y a fait, la présidente semble avoir reconnu l’infraction, comme le souhaitaient les représentants de la Ville et de l’État, en rejetant sa requête ce lundi 22 novembre après-midi.
L’hôtelier lui-même nous l’a annoncé, avant une confirmation quelques heures plus tard par la partie adverse, en la personne l’adjointe à l’urbanisme de la Ville de Marseille, Mathilde Chaboche.(…) Lire la suite sur Made in Marseille