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Un quart des restaurateurs pourrait ne pas survivre à la crise

Entre "20 et 25% de restaurateurs ne se remettront pas", estime le patron de groupe Bertrand, premier groupe de restauration en France. Ceux-ci ont pris la crise de plein fouet, et la réouverture ne suffira selon lui pas à tous les sauver.

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Le fait que les restaurateurs aient considérablement souffert du Coronavirus et des mesures sanitaires adoptées pour le contenir n’est un secret pour personne. Reste à déterminer l’impact précis que celui-ci aura sur la profession.

Pour Olivier Bertrand, patron du premier groupe de restauration de France, le bilan pourrait s’avérer très lourd. Entre « 20 et 25% de restaurateurs ne se remettront pas » des restrictions imposées par la crise, a-t-il ainsi estimé dans une interview accordée à BFM Business.

Une baisse de la TVA pour accompagner la reprise ?

Olivier Bertrand, dont le groupe possède aussi bien des chaînes de restauration rapide comme Burger King ou Quick que de grandes brasseries parisiennes comme Lipp, La Coupole ou Le Vaudeville, a plaidé pour une « baisse de la TVA dans la restauration pendant une période de 18-24 mois » afin d’accompagner » la reprise de l’activité et de l’embauche dans le secteur.

Il estime que beaucoup de restaurateurs, déjà trop lestés de dettes, « ne seront pas en capacité de faire face » aux remboursements de leurs prêts garantis par l’État (PGE), consentis pendant les confinements.

« Nous, la restauration, c’est un métier d’investissement, vous achetez un fonds de commerce, vous faites des travaux, vous faites des mises aux normes, vous êtes en permanence en investissement. Prendre un PGE en plus de sa dette initiale, ça alourdit considérablement le plan de remboursement du restaurateur », a-t-il fait valoir. (…) Lire la suite sur La Tribune

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