Deux nuits. Pas une de plus. Les hôtelières et hôteliers genevois sont bien conscients que l’effervescence qui régnera dans leurs établissements durant le sommet Biden-Poutine sera éphémère. D’autant plus qu’en raison des restrictions sanitaires l’événement attirera beaucoup moins de monde qu’en temps normal.

Selon les estimations de la Fondation Genève Tourisme, 1000 à 1200 délégués devraient se déplacer pour la rencontre prévue mercredi entre le président américain et son homologue russe. Un millier de journalistes sont également attendus. «C’est à peine en volume la moitié d’un congrès associatif comme celui de la cardiologie, par exemple. En 2019, on en aurait rigolé et on aurait dit: ça dérange nos hôtels», commente Thierry Lavalley, directeur du Fairmont Grand Hotel Geneva. Avant de lâcher: «C’est néanmoins la meilleure chose que nous ayons eue à nous mettre sous la dent ces quinze derniers mois.» (…) Lire la suite sur Le Temps (réservé aux abonnés)