- Publicité Top Ad -

L’enseignement intègre des approches innovantes comme des jeux de simulation et la mise en pratique de techniques de gestion lors d’activités extrascolaires. L’expertise de l’établissement dans l’hôtellerie lui permet également de former de futurs managers pour d’autres milieux professionnels.

Valeurs humaines

« Cela permet d’exporter les valeurs de l’hôtellerie suisse dans d’autres domaines comme ceux du luxe, de la banque ou des assurances où vous avez toujours un contact avec un client, » souligne Michel Rochat, PDG du groupe EHL.

Au cœur de la démarche de l’université privée suisse : l’humain. Les étudiants sont incités à développer leur créativité, mais aussi leur bienveillance. De quoi alimenter un cercle vertueux selon le PDG du groupe.

« Aujourd’hui dans le domaine de l’éducation, on s’attache plutôt aux résultats quantitatifs, » fait remarquer Michel Rochat. « Mais la valeur, les valeurs humaines, » poursuit-il, « c’est quelque chose d’absolument essentiel et si vous avez la valeur, les résultats viennent automatiquement. »

« Des professionnels qui se forment tout au long de leur vie »

Actuellement, près de la moitié des anciens diplômés de l’École travaillent dans des secteurs distincts de l’hôtellerie. Les recruteurs internationaux sont sensibles aux compétences qu’ils ont acquises, mais aussi à leur appétit d’apprendre.

« Notre philosophie éducative, » indique Inès Blal, doyenne exécutive et directrice générale de l’établissement, « c’est que vous devez faire des choses pour devenir quelqu’un, devenir un dirigeant ou un manager, donc nos étudiants deviennent aussi des professionnels qui se forment tout au long de leur vie. Tout ne s’arrête pas à l’âge de 23 ans avec un Bachelor, ils doivent continuer à renforcer leurs compétences et c’est aussi là-dessus que nous travaillons, » insiste-t-elle.

« L’hôtellerie nous apprend à ne pas perdre cette touche d’humanité »

Avec plus de 3000 étudiants de 120 nationalités, l’École est un microcosme international. Ioana Topliceanu, d’origine roumaine, a été attirée par les connaissances complémentaires qu’elle pouvait acquérir sur place dans la sphère du management.

« Les managers doivent avoir les compétences nécessaires pour s’adresser aux gens, comprendre les situations et gérer les équipes eux-mêmes, » indique la jeune femme. « Et c’est principalement ce que l’hôtellerie nous apprend, [à savoir] à interagir, à être humains, à ne pas perdre cette touche d’humanité, » précise-t-elle.

De la direction d’hôtel…

Nathalie Seiler-Hayez @credit linkedin

Ancienne élève de l’EHL, Nathalie Seiler-Hayez dirige un palace de Lausanne. Une fonction qui correspond à la mission première de l’École et dans laquelle elle s’appuie sur l’expérience pratique et les connaissances en finance, gestion et marketing acquises lors de son cursus.

« Quand vous arrivez sur le marché du travail, vous comprenez tout de suite comment fonctionne une entreprise, » estime Nathalie Seiler-Hayez, directrice générale du Beau-Rivage Palace« Vouloir un jour diriger un hôtel, c’est très bien, mais si on n’a pas compris la dimension opérationnelle, ce n’est pas possible et c’est ce que l’École hôtelière vous apporte, » indique-t-elle.

… Aux montres

Dans un showroom de Lausanne, nous rencontrons un autre ex-diplômé de l’EHL. Inspiré par l’économie circulaire, Nicolas Freudiger a lancé sa start-up spécialisée dans la production et la vente de montres de luxe fabriquées à partir de matériaux recyclés. Un univers bien différent de l’hôtellerie.

« En sortant de l’école, j’ai eu plusieurs opportunités dans le milieu et en dehors du milieu, » explique le cofondateur de ID Genève Montres« Je pense qu’en 2021, la notion de service va plus loin qu’un service hôtelier et qu’elle se retrouve dans d’autres industries, » affirme-t-il. « Cette qualité m’a suivi dans toutes les discussions que j’ai eues dans mon écosystème horloger, » renchérit-il. (…) Lire la suite sur EuroNews

Dans une perspective de développement, le groupe qui compte deux écoles en Suisse (à Lausanne et Coire-Passugg) a lancé un projet d’extension sur son campus de Lausanne, mais aussi ouvert un troisième institut à Singapour pour répondre à une forte demande en personnels qualifiés dans l’hôtellerie en Asie.

- Publicité 4 -