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Start-up | Fleurs, restauration, textile… Comment la start-up tricolore Wetradelocal veut devenir l' »Amazon des circuits courts »

A l’origine de la marque "Fleurs d’Ici", la jeune entreprise française Wetradelocal agrège déjà les acteurs de la chaîne d’approvisionnement "de la graine au vase" en circuit court. Elle vise désormais la restauration collective, et le textile.

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Après les fleurs, quelle sera la prochaine étape pour Wetradelocal ? Caressant le projet de devenir l' »Amazon des circuits courts », la start-up cofondée par Hortense Harang et Chloé Rossignol en 2017 se positionne comme un opérateur de filières locales. Avec la marque Fleurs d’Ici, son logiciel intègre les différents niveaux de la chaîne d’approvisionnement « de la graine au vase ». Concrètement, il met en relation des producteurs de fleurs, des fleuristes et les clients de la start-up.

« Nous avons une offre pour les particuliers. Mais 80% de notre chiffre d’affaires est réalisé en BtoB, avec un modèle d’abonnement pour des livraisons régulières de fleurs », indique Hortense Harang à L’Usine Nouvelle. Parmi ses clients, Fleurs d’Ici compte par exemple le groupe hôtelier Accor, l’industriel du luxe LVMHSodexo ou encore le groupe de prise en charge de la dépendance Korian.

Après les fleurs, quelle sera la prochaine étape pour Wetradelocal. Caressant le projet de devenir l' »Amazon des circuits courts », la start-up cofondée par Hortense Harang et Chloé Rossignol en 2017 se positionne comme un opérateur de filières locales. Avec la marque Fleurs d’Ici, son logiciel intègre les différents niveaux de la chaîne d’approvisionnement « de la graine au vase ». Concrètement, il met en relation des producteurs de fleurs, des fleuristes et les clients de la start-up.

« Nous avons une offre pour les particuliers. Mais 80% de notre chiffre d’affaires est réalisé en BtoB, avec un modèle d’abonnement pour des livraisons régulières de fleurs », indique Hortense Harang à L’Usine Nouvelle. Parmi ses clients, Fleurs d’Ici compte par exemple le groupe hôtelier Accor, l’industriel du luxe LVMHSodexo ou encore le groupe de prise en charge de la dépendance Korian.

En juillet dernier, la plateforme a levé 5,5 millions d’euros, principalement auprès du fonds d’investissement 2050, de Bpifrance et de BNP Paribas Développement. Au total, elle devrait dépasser les 10 millions d’euros de financement en contractant également de la dette.

4 000 producteurs et 400 fleuristes

Wetradelocal se donne les moyens de ses ambitions. Une fois qu’elle aura renforcé son activité dans les fleurs – elle travaille pour le moment avec 4 000 producteurs et 400 fleuristes –, la start-up compte bien s’attaquer à d’autres secteurs, à commencer par l’alimentaire pour fournir la restauration collective.

Par ailleurs, des discussions avec des organisations professionnelles du secteur de la bière, aux nombreuses micro-brasseries, sont aussi engagées. Wetradelocal tourne également son regard vers le textile et ses multiples ateliers de confection, ou encore la filière du chanvre (matériau de construction).

Modèle reproductible

Grâce à sa technologie qui s’assimile à un algorithme de dispatch, l’entreprise rend le modèle de Fleurs d’Ici reproductible dans d’autres filières. « En agriculture, tout a été pensé en fonction des moyens de production, ce qui a conduit à une manière de produire hyper-standardisée. La polyculture, elle, rend l’agriculture résiliente mais complique le travail avec de gros industriels. Notre plateforme s’appuie ainsi sur l’éclatement des unités de production, comme les artisans, pour faire du multi-local », souligne Hortense Harang.

Pour agréger des horticulteurs et des fleuristes, Wetradelocal leur donne accès gratuitement à sa marketplace BtoB Fermes florales, avec toutefois un service payant de logistique. La marketplace peut leur apporter entre 1 500 et 2 500 euros de chiffre d’affaires mensuel en moyenne. « Nous sommes sur un modèle de gestion en directe, sans stock », souligne la dirigeante.

Rassembler des restaurateurs

Pour approvisionner la restauration collective, Wetradelocal s’appuiera notamment sur des restaurateurs locaux de proximité. La start-up veut montrer la faisabilité de son projet dans les 12 prochains mois. Elle œuvre avec Caroline Savoy, la fille du chef étoilé Guy Savoy, également gérante dans la restauration, pour rassembler ces (…) Lire la suite sur Usine Nouvelle

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