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Après deux ans de quasi-stagnation, les rémunérations devraient être revues à la hausse en 2022, mais cette progression sera inégale selon les domaines d’activité. Ceux qui sont confrontés à une pénurie de talents, dont le numérique, le juridique, ou la comptabilité, y seront davantage contraints que d’autres, où la reprise est plus hésitante. L’irruption de l’inflation – notamment concernant les tarifs de l’énergie – complique encore l’équation. De l’avis de Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, des « hausses généralisées ne seraient pas soutenables ».

Pour l’entrepreneur Jean-Philippe Cartier, 46 ans, qui a créé sa première start-up à la sortie de l’adolescence et investit depuis une quinzaine d’années dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration, le sujet d’une hausse des salaires est au cœur de ses préoccupations. A la tête de son holding H8 Invest (qui possède H8 Collection, un groupe composé d’une dizaine d’hôtels haut de gamme, dans les Alpes, la Loire, le Gard…), ce patron et investisseur (plus d’une trentaine de ­participations) sait que l’après-Covid se vit différemment dans des secteurs sous tension. Comme le sien : « Dans l’hôtellerie-restauration, fortement touchée par les conséquences de la crise sanitaire, nous avons été très aidés par l’Etat. Nettement plus que dans la majorité des autres pays. Il relève donc de ma responsabilité d’entrepreneur de prendre désormais le relais des efforts consentis par les pouvoirs publics. »

Bientôt de nouvelles grilles de salaires au début de l’année prochaine

Avec plus de 400 salariés au sein de ses établissements, et une large variété de corps de métiers, cet autodidacte réfléchit à une politique de hausse de salaires depuis plusieurs semaines. « Je souhaite mettre en place de nouvelles grilles au début de l’année prochaine, confie-t-il. En particulier concernant les bas salaires, en tenant compte de la pénibilité de certains métiers et de leur trop faible valorisation. » Parmi ces derniers, les femmes de ménage, les serveurs et les « runners » (qui apportent les plats dans les restaurants). (…) Lire la suite sur Le JDD (réservé abonnés)

 

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