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Quoi qu’il en coûte » : la formule d’Emmanuel Macron prononcée au printemps dernier pour affronter la crise du Covid-19 n’est pas vaine pour tout le monde… Comme Mediacités le divulguait le 5 janvier dernier, GL Events a obtenu pour 2020, de la part de la Métropole de Lyon, une exonération de près de 800 000 euros (sur un million d’euros) sur la redevance annuelle qu’elle verse à la collectivité pour l’exploitation du Centre des congrès de Lyon. Ce n’est pas tout. Comme nous sommes en mesure de le révéler, le géant de l’événementiel a aussi bénéficié d’une colossale ristourne sur le loyer du parc des expositions, Eurexpo, l’autre équipement phare géré par le groupe d’Olivier Ginon dans l’agglomération. Celle-ci se chiffre à 6 millions d’euros.

Propriété du Cofil (une association dont est membre la Métropole de Lyon au titre de sa compétence « tourisme d’affaires »), Eurexpo est exploité par la Sepel, société détenue par GL Events (47%) et la Chambre de commerce et d’industrie de Lyon (CCI ; 53%). Entendue lors de l’assemblée générale du Cofil le 24 septembre dernier, Anne-Marie Baezner, directrice des sites lyonnais de GL Events et présidente du directoire de la Sepel, estimait les recettes 2020 du parc des expositions à 8 millions d’euros, contre 28,4 millions d’euros en 2018. Un résultat qui justifie, pour le Cofil, la méga-baisse de loyer de 6 millions d’euros (décidée en juin 2020). Pour mémoire, d’après les calculs de Mediacites [relire notre enquête : D’Eurexpo au Centre des congrès : avant la crise, plus de 34 millions d’euros amassés, à Lyon, par GL Events], la filiale de GL Events a récupéré, depuis 2007, 22 millions d’euros de dividendes grâce à l’exploitation d’Eurexpo(…) Lire la suite sur Mediacites.fr

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