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ire qu’il est attendu est un euphémisme. Entre contraintes administratives et confinements successifs, l’ouverture du Cheval blanc Paris au cœur de la mythique Samaritaine aurait presque pu passer pour une chimère si les échafaudages, déployés durant près de cinq ans devant sa façade Art déco, n’avaient été là pour rappeler qu’un jour, peut-être, l’hôtel verrait le jour. Voilà qui est fait. Le 7 septembre, le déjà célèbre établissement du groupe LVMH – cinquième du nom après Courchevel, Saint-Tropez, les Maldives et l’île de Saint-Barthélemy – dévoilera enfin ce qui se cache derrière les larges baies vitrées et autres détails architecturaux restaurés dans le respect du bâtiment imaginé il y a près d’un siècle par Henri Sauvage. À commencer par 72 chambres spacieuses – 45 mètres carrés pour la plus petite –, la plupart offrant une vue époustouflante sur Paris et la Seine ; quatre restaurants ; trois bars ; un spa Dior – une première mondiale – ; une piscine de trente mètres – la plus longue, dit-on, de toute la capitale – ; et un appartement de 1 000 mètres carrés aux 8e et 9e étages, incluant notamment sept chambres, une salle de projection et un « bassin » de nage de 12,5 m… Tout cela placé entre les mains de quelque 400 collaborateurs et mis en scène par Peter Marino, un « ami » de longue date, puisque ce dernier avait déjà été sollicité pour « pimper » (d’un rouge vif) le bar et le restaurant du Cheval blanc à Courchevel.

Si les volumes (parfois intimidants), la décoration (un brin flashy) et l’avalanche des œuvres d’art pourront en décontenancer certains, familiers de l’atmosphère confidentielle des autres maisons de la collection – elles aussi confiées à des pointures de l’architecture, Jean-Michel Wilmotte et Jean-Michel Gathy en tête –, on ne peut que saluer la magnificence des matériaux (bois, cuir, marbre…) et la façon dont ils ont été travaillés. Tels ces tissages métalliques, ces murs de marqueterie de paille ou en pin brûlé strié, ce bar en fonte, ces peintures patinées à la main, ces milliers de mosaïques ornant la piscine ou encore ces marbres s’étirant sans interruption dans les salles de bain.

Nul doute possible : l’ambition d’intégrer la grande famille des Palaces (label distinguant pas moins de douze établissements dans la capitale, dont le George V, le Plaza Athénée et le Crillon) est ici clairement affichée. L’hôtel n’en poursuit pas moins l’idée de s’imposer comme un véritable lieu de vie, où l’on passe sans complexe la porte de ses bars et restaurants. En témoigne (…) Lire la suite sur Le Point

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