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Depuis jeudi 21 octobre, le salon « Impérial » de l’hôtel du Palais de Biarritz regorge de vases, de fauteuils, de miroirs, de tables… Du mobilier que ne veut pas garder le palace et qui l’expose donc avant la vente aux enchères prévue samedi 23 octobre à 14 heures.

105 lots estimés de 20 € à 1.500 €

La vente et l’exposition est destinée à tout le monde « et en particulier aux Biarrots, explique le commissaire-priseur Arnaud Lelièvre. « L’idée était de faire la vente dans l’hôtel du Palais, pour l’ouvrir à tout le monde. »

Question estimation, les lots commencent à 10-20 € avec des corbeilles en papier, de la vaisselle et des couverts, pour grimper jusqu’à 1.500 € avec un miroir en bois et stuc doré.

Ces 105 lots représentent le mobilier que l’établissement ne compte pas conserver. « Cette vente s’inscrit dans cet important chantier de rénovation qui touche le palais, rappelle Arnaud Lelièvre. Elle est issue des deux premières phases des travaux, une troisième phase est en train de se préparer jusqu’au début de l’été prochain. »

Des lots qui ont été utilisés par Charlie Chaplin, Jacques Martin, William de Cambridge et Catherine Middleton… « C’est une petite partie de l’histoire locale qui est présentée ici », certifie le commissaire-priseur. 

Les recettes générées par cette vente seront destinées aux travaux, ajoute Édouard Chazouillères, adjoint à la maire de Biarritz chargé des Finances, venu constater la popularité de l’exposition.

« Avoir un petit souvenir et le ramener à la maison. » ─ Jean-Jacques, retraité biarrot

Dès les premières heures d’ouverture du salon Impérial de l’hôtel du Palais, les chineurs et les profanes étaient présents. « Les têtes de lit, les tableaux, il y a de très belles choses », constate Gérard qui compte bien prendre le catalogue et convaincre sa femme de ramener un ou deux lots à la maison.

« Il y a des célébrités qui ont été dans ces chambres », ajoute Élisabeth venue en couple avec Pierre découvrir la collection mise en vente par un établissement qu’ils connaissent depuis 60 ans.

« Ça reste le monument des Biarrots, dans lequel on est venu souvent, confirme Régine et Jean-Jacques, qui ont repéré un vase Goicoechea qu’ils ont déjà chez eux. Avoir un petit souvenir, pouvoir acheter quelque chose et le garde à la maison, c’est un souvenir impérissable pour nous. » (…) Lire la suite sur France Bleu

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