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Paris Match. Pourquoi avez-vous accepté de créer cette suite à votre nom ?
Isabelle Huppert. J’ai une histoire ancienne avec le Lutetia. Cela fait longtemps que j’y viens, autant pour des raisons professionnelles que personnelles. Au début des années 1980, nous étions peu à y aller. Bien sûr, dans un passé plus ancien, le Lutetia était déjà fréquenté par des artistes comme Juliette Gréco ou Boris Vian et des écrivains tels Sartre ou Camus. C’est un hôtel que j’ai toujours aimé. Pour son intérieur comme pour son extérieur. Sans parler de son emplacement, évidemment, de son panorama. L’ensemble lui confère un charme particulier. De fait, je l’ai vu se transformer au gré de ses différentes rénovations, sans jamais y avoir dormi. Mais cela m’arrivera, puisque j’y ai désormais ma suite.

credit Hotel Lutetia

Pourquoi vous l’a-t-on proposé ?
Il faudrait le leur demander. Je ne sais pas. J’y ai modestement déposé quelques souvenirs qui me sont chers, des livres, des musiques, des occupations auxquelles on a plaisir à s’adonner quand on est dans la parenthèse d’une chambre d’hôtel. C’est toujours un pas de côté ; on se détache de son univers quotidien et cela prête à la rêverie. Donc à la lecture, à écouter de la musique. Et aussi à regarder des films, bien sûr. (…) Lire la suite sur Paris Match

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