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L’établissement, 26 chambres et 46 suites, décoré de nombreuses oeuvres d’art, est accolé au grand magasin La Samaritaine, joyau de l’Art nouveau et de l’Art déco également propriété de LVMH, qui a rouvert ses portes il y a deux mois et demi, après 16 ans et 750 millions d’euros de travaux.

« Nous allons faire un très bon démarrage, nous sommes très contents », dit à l’AFP Olivier Lefebvre, PDG de Cheval Blanc, la marque hôtelière de LVMH, déjà implantée à Courchevel, Saint-Barthélemy, Saint-Tropez et aux Maldives, avant de vanter « une localisation assez unique (…) proche aussi bien du Marais que de la place Vendôme et de Saint-Germain-des-Prés » ».

Conçu par les architectes Peter Marino et Edouard François, l’hôtel de 16.000 m2 mise sur un service assuré par 400 employés.

Il est doté d’un spa et de quatre restaurants.

Aux fourneaux du restaurant gastronomique Plénitude officie le chef Arnaud Donckele, trois étoiles au Guide Michelin pour La Vague d’Or, le restaurant de l’hôtel Cheval Blanc Saint-Tropez.

« Il est déterminant pour nous d’être très attractifs pour tous les Parisiens », affirme M. Lefebvre. Certains d’entre eux pourront notamment venir siroter un cocktail à 20 euros sur la terrasse de la brasserie, avec vue sur Notre-Dame et la tour Eiffel.

« Offre de niche, atypique »

L’établissement ouvre ses portes dans le paysage encore désolé de « l’hôtellerie haut de gamme parisienne, qui pâtit de 18 mois de Covid-19: un hôtel sur deux est resté fermé en juillet et deux sur trois en août », faute de clients fortunés originaires d’Asie, du Moyen-Orient ou des Etats-Unis, souligne Jean-Virgile Crance, président du Groupement national des chaînes hôtelières (GNC).

Mais cet établissement Cheval Blanc, qui « définit de nouveaux codes par rapport à l’hôtellerie de luxe, ne serait-ce que par son emplacement hors de la zone +premium+ proche des Champs-Elysées », pourrait se montrer plus résilient, estime Vanguélis Panayotis, président du cabinet spécialisé MKG Consulting.

« Il profitera de l’offre des 600 marques de La Samaritaine et va viser à court terme une clientèle européenne moins à risque », dit-il à l’AFP. En outre, il « n’aura pas 200 chambres à vendre tous les soirs, ça reste une offre de niche, atypique », qui s’éloigne de « l’hôtellerie de luxe traditionnelle, incarnée par le George V, le Plaza Athénée, le Meurice ».

Ces palaces historiques doivent s’adapter, juge l’expert, face à des établissements aux « coûts d’exploitation moins contraignants » et aux offres innovantes, comme celle déclinée autour d’un spa de l’hôtel La Réserve, dont les 40 suites et chambres ont été plébiscitées cet été.

Ainsi le Shangri-La a-t-il définitivement fermé cet été L’Abeille, (…) Lire la suite sur Ouest France

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