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Un soir de débauche, vous vous rendez dans un restaurant de nourriture rapide dans le but de vous sustenter de bonnes choses grasses, salées et sucrées en moins de cinq minutes. Vous en sortez aussitôt repu, heureux, légèrement honteux, mais ce n’est pas très grave : demain, promis, vous ne mangerez qu’une salade verte. Sauf que dans la nuit, vous êtes puni par le dieu de la diététique : rien ne va plus, et il ressort de vous des jaillissements inconnus qui vous jettent sur le carreau. Que faire ? Garder pour vous cette information secrète, mortifié devant autant de matières à l’esthétique discutable ? Ou au contraire, signaler le restaurant sur un site consacré à ce problème de santé publique, comme ce témoignage anonyme issu d’une visite chez Chipotle à Oxnard, en Californie : «Chaque fois que je vais dans ce resto, je vais aux toilettes pendant des heures avec une diarrhée si grave qu’elle pourrait être comparée à une chute du Niagara bouillante qui sort de moi.» (On peut se demander pourquoi cet anonyme spécifie «chaque fois», mais on ne juge pas).

Doublement du nombre de signalements en un an

Pour Patrick Quade, CEO d’I Was Poisoned, signaler ce type de symptômes est un geste citoyen. Ayant été lui-même intoxiqué à deux reprises, ce pro de la finance et de la data a créé I Was Poisoned en 2009 – la version française a été achevée en 2022. Sa société, qui embauche 12 employés à plein temps répartis un peu partout dans le monde, a révélé de nombreux scandales alimentaires ayant débouché sur des enquêtes ou des (…) Lire la suite sur Libération (réservé abonnés)

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