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Depuis le mois de décembre, sa clientèle habituelle a déserté cet hôtel en raison du télétravail. Cet hôtelier a fait le compte. Chaque jour, il perd 35% de son chiffre d’affaires. Il va être accompagné par l’État avec une aide exceptionnelle pour payer ses cotisations salariales à hauteur de 20%. Il sera aussi exonéré des charges patronales pour les mois de décembres et de janvier. Mais au vu de sa situation, ces annonces faites hier par le gouvernement sont trop légères.Dans cette brasserie, à l’heure du déjeuner d’habitude, les clients font la queue pour avoir une table. Ce midi, il n’y a pas foule. Ce mois-ci, ce restaurateur enregistre une perte de 60% de son chiffre d’affaires. Et il ne comprend pas ce nouveau dispositif d’aide. « On peut constater que le compte n’y est pas. Puisqu’on nous annonce qu’à partir des seuils de 50 ou 65% de baisse d’activité, on aura droit aux aides. Mais si on en est là, on devrait être au tribunal de commerce en redressement. Et dans cette situation-là, on n’a pas droit aux aides. Donc, à un moment, c’est de l’enfumage », déplore Frédéric Jeanjean, secrétaire général de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie des Bouches-du-Rhône (Umih 13). (…) La suite sur LCI

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