A l’image de sa ville, le ME DUBAI ne fait pas dans la demi mesure. Ce nouveau venu dans l’hôtellerie 5* – déjà bien garnie – entend bien susciter bruit et lumière. Localement, et au-delà des frontières, comme tout ce qui touche à l’émirat mégalo. En plein cœur du quartier futuriste de Burj Khalifa, connu pour abriter la plus haute tour du monde, 828 mètres, la première adresse signée ME by Meliá inaugure les ambitions XXL de l’enseigne espagnole Meliá Hotels International. Un hôtel ? Un paquebot luxueux ? Un vaisseau spatial ? Les trois, mon capitaine ! Cet objet d’hôtellerie pas encore identifié nous magnétise avec ses lignes asymétriques déconstruisant tous les stéréotypes de l’architecture moderne.
Avec sa silhouette en lévitation au-dessus du sol, ME DUBAI, c’est un peu le roman prémonitoire des projets de conquête cosmique du pays. Entre plein et vide, opacité et transparence, formes libres et rigueur orthogonale, le bâtiment de 83 300 m² défie les lois de la gravité. Conçu comme deux tours jumelles en trompe l’œil se rejoignant pour former un cube éventré en son centre, l’immeuble réunit tout ce que Zaha Hadid a d’ingénieux. Sous son trait de crayon, ce géant d’acier baptisé The Opus by Omniyat dynamise le district d’affaires en mixant bureaux, résidences privées et hospitality.
Hébergé dans un atrium de quatre étages, ME DUBAI offre un choix de 74 chambres et 19 suites thématiques. « Minuit » en référence à la vie nocturne bouillonnante et à l’obscure clarté du ciel dubaïote, ou « Désert », clin d’œil aux dunes à quelques kilomètres, telles sont les invitations de ce resort urbain.
Mention spéciale aux salles de bains qui empruntent à l’esthétique du monde aquatique avec ses formes inspirées de coquillages et d’ondes marines. Mais, aussi, au lobby où de confortables ottomanes violines et dorées évoquent « des pétales » tombées sur le sol. Plus surprenant, mais néanmoins spectaculaire, cette Bugatti Grand Sport Roadster trônant fièrement à l’entrée du lobby… Effet wahou garanti !