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Economie verte | Au cœur de Lyon, une micro-ferme au maxi-rendement, fournissant 80 restaurants

Depuis août 2020, Lyon accueille une micro-ferme urbaine unique en son genre : La Tige. Son fondateur, Romain Jeanniot, propose des variétés de micro-pousses de saison, d’une à quatre semaines, qui se développent en intérieur. Une belle réussite puisqu’environ 80 restaurants de la Métropole lui font confiance.

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À deux pas de la fontaine des Jacobins s’épanouissent des milliers de pousses de capucine, de petit pois, de mélisse, de basilic ou de tagette. Pour autant, impossible de s’en rendre compte de la rue. Pas d’odeur, pas de champs ou de serres visibles. Et pourtant, c’est bien le cas : La tige propose annuellement une cinquantaine de variétés différentes, fournissant aujourd’hui plus de 80 restaurants sur Lyon. Culina Hortus et la plupart des restaurants étoilés de la Métropole lui font même confiance pour découvrir de nouvelles variétés à utiliser.

Des micro-pousses d’une à quatre semaines

Une ferme intérieure écoresponsable d’un genre nouveau, directement inspirée des plants factories au Japon. Elle est d’ailleurs bien différente de toutes les fermes urbaines que l’on peut voir aux abords ou dans les villes comme à Lyon : installée depuis août 2020, elle est en intérieur, complètement fermée et contrôlée.

Derrière ce projet étonnant, Romain Jeanniot. Rien ne prédestinait ce Grenoblois aujourd’hui âgé de 32 ans, à devenir un spécialiste de la culture high-tech ! En 2008, il part faire une école d’ingénieur à Bidar puis poursuit son cursus en 2012 à l’EM Lyon. Il s’intéresse à la technologie de l’innovation, le développement des nouveaux marchés. Il commence sa carrière professionnelle par le conseil dans l’industrie, mais rapidement se rend compte que ça ne lui correspond pas.

En 2016 changement de cap. Il découvre les fermes verticales qui fonctionnent sur un mode de production hors-sol. « La chance que j’ai, c’est d’avoir eu une formation assez complète sur le plan technique. Je ne connaissais rien à l’agriculture, mais je maîtrisais les notions de développement commercial » (…) Lire la suite sur Le Progrès

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