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Covid-19 à Paris : fermeture d’un hôtel de luxe, vague de licenciements dans le secteur

Affaibli par la crise sanitaire du Covid-19 et ses répercussions économiques, le secteur de l'hôtellerie à Paris fait face à une vague de licenciements. Un hôtel de luxe ferme.

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À Paris, faute de touristes étrangers, les hôtels de luxe traversent une crise économique sans précédent. C’est le cas notamment du W Opéra qui a définitivement fermé ses portes en pleine crise du Covid-19. Des plans sociaux ont également été annoncés pour plusieurs hôtels du groupe Mariott International. Mercredi 13 janvier, c’est le groupe Accor qui annonçait la suppression de 770 emplois en France.

Un « marché parisien très compliqué »

Ouvert en 2012 dans un bel immeuble haussmannien, le W Opéra est l’un des 90 hôtels cinq étoiles que compte la capitale. À la fin du premier confinement, il a définitivement fermé ses portes, laissant une centaine de salariés sans emploi.

Marriott International en contrat de gestion avec le W Opéra, précise à actu Paris que ce n’est pas une décision prise en interne mais « par les propriétaires de l’hôtel, la compagnie SDS Invest CNC ».

Le marché parisien est très compliqué ces dernières années entre les attentats qui ont endeuillé le pays, la grève des transports, le mouvement des Gilets jaunes… Le Covid-19 a porté aux hôtels un coup fatal.

Marriott International

Des milliers d’emplois menacés à Paris

D’autres hôtels sont menacés et depuis septembre dernier, les annonces de plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) se succèdent.

La liste non exhaustive est détaillée par Claude Lévy, secrétaire général du syndicat CGT Hôtels de prestige et économiques (HPE) : « Il y a le Hyatt Regency Étoile dont les 191 licenciements ont été actés, 27 suppressions d’emploi au Hyatt Louvre, au Westin-Paris Vendôme plus de 160 postes sur 300 sont menacés et 254 sur 500 au Méridien Etoile. »

Des suppressions d’emploi qui concernent surtout « les étages, c’est-à-dire les femmes de chambre et les gouvernantes, et la partie restauration », ajoute Claude Lévy. Et face aux arguments avancés par les groupes hôteliers, le secrétaire général s’insurge.

Nous sommes contre ces licenciements alors que l’hôtellerie est un secteur dérogatoire qui bénéficie des aides de l’État et notamment de la prise en charge du chômage partiel à 100%. Certes il reste les frais fixes mais compte tenu des dividendes de ces groupes qui ont réalisé de très bons chiffres en 2018 et 2019, ces licenciements sont injustifiés.

Claude LévySecrétaire général du syndicat CGT Hôtels de prestige et économiques (HPE)

« Le Hyatt Regency Étoile était en vente bien avant la crise sanitaire, au printemps 2019. Dégraisser la masse salariale, remettre en cause les statuts, c’est une aubaine pour rendre attractif l’hôtel à de potentiels acheteurs », poursuit-il arguant que la crise sanitaire a un « effet d’aubaine » pour les gros groupes hôteliers. (…) Lire la suite sur Actu.fr

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