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Chez Julien, l’hôtel préféré des Belges en Alsace pour son service 4 étoiles alors qu’il n’en comporte que… deux

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“Pour l’Ascension 2022 ? Oui, nous allons voir ce qu’il nous reste
”. A la réception de Chez Julien en Alsace, les réservations pour l’année prochaine s’envolent. Et à moins d’un désistement, la période de fin d’année est complète, souvent dès le début de l’année concernée ! “Beaucoup de nos clients ne repartent pas sans avoir assuré leur prochaine réservation”, explique effectivement Eléonore Goetz, petite-fille du Julien qui a donné à l’hôtel son nom. Avec sa sœur Hélène, elles forment une équipe soudée autour de l’emblématique chef Gérard Goetz et son épouse Marylène, madame chiffres et compta. Un couple qui fit grandir le petit resto-routiers que tenait Julien et Yvette dans les années 60 jusqu’à devenir un ensemble de 14000 m² comprenant 72 chambres et un vaste spa (2500 m²) avec deux immenses piscines, sur un terrain de 5 ha. Pssst : avec des prix commençant à 133€ en demi-pension (5 services) par personne à partir de 2 nuits… Et 190 euros pour les chambres Montagne design, vastes et cosy…

Des sœurs qui ont grandi sous le regard des clients de plus en plus nombreux à venir à Fouday, ce petit village perdu dans le Bas-Rhin, dans les contreforts des Vosges. “Aujourd’hui, ces clients qui nous ont vu petites, qui nous emmenaient avec eux au château du Haut-Koenigsbourg ont des petits-enfants et désormais, ils rencontrent nos enfants”, sourit Hélène, maman de deux garçons.

Piscines toute l’année 

Un hôtel comme une institution, comme un drôle de château de contes de fée débordant de géraniums, de toits d’or et de bardeaux. Comme une auberge sympathique qui aurait grandi grandi en taille sans changer. Une atmosphère plébiscitée par tous mais surtout par… les Belges qui forment entre 75 et 80 % de la clientèle ! Demandez autour de vous : il y aura un Wallon, un Bruxellois ou un Flamand qui s’animera à l’évocation de ce nom ! Ils sont nombreux : 22 000 cartes de vœux sont envoyées en Belgique en fin d’année… Un honneur et un plaisir pour M. Goetz, qui les apprécie particulièrement “pour leur gentillesse et leur savoir-vivre” souligne l’un des meilleurs amis de Pierre Résimont, “notre” chef francophone 2 étoiles s’il vous plaît, qui adore venir chez Julien. Petit secret : les soles servies chez Julien sont envoyées par la cuisine de “L’Eau Vive” qui passe commande pour l’Alsacien .

La période de confinement a été difficile, tant pour le personnel que pour les clients qui ont dû repousser leurs réservations. D’ailleurs, les clients ont largement envoyé leur soutien sur Facebook tandis que les demandes de réservations affluaient.

Cet été, l’hôtel a donc affiché complet, avec un grand plaisir pour les aoûtiens : celui d’inaugurer la piscine intérieure-extérieure chauffée à 33° entièrement rénovée !

Agrandissement conséquent pour 2024

Auparavant, le spa s’était également agrandi d’un grand jacuzzi extérieur à débordement et la famille avait inauguré une promenade en bois fleurie tout le long de la Bruche, la rivière chantante qui traverse le domaine. Tout ça pour dire qu’il y a toujours quelque chose à voir chez Julien. Et c’est loin d’être fini : pour la fin 2024, la famille Goetz a prévu une modernisation d’envergure de l’hôtel avec une extension qui permettra d’agrandir nettement la réception, la salle de restaurant et sa terrasse. Un stand boulangerie, une salle “gastronomique” et 12 chambres compléteront ces rénovations. A la conception… Gérard Goetz ! “Si je ne contrôle pas, je ne sais pas faire”, sourit le patron, bourru au grand cœur qui, loin de se reposer sur ses lauriers (et ses filles), coupe encore le pain pour ses clients au petit-déjeuner ! C’est à lui que l’on doit les longs couloirs en décrochement, les nombreux escaliers (et ascenseurs) et les recoins de l’hôtel qui a été agrandi progressivement depuis les années 70 : “les lignes droites, ça fait hôpital !

Dans cette ambiance hautement familiale, les clients se sentent comme des poissons dans l’eau : “Ici, il faut aimer les gens, aimer leur faire plaisir, sinon on n’aurait jamais tenu sur la longueur”.

La gastronomie au centre

Et pourtant, avec tout ça, Chez Julien continue d’afficher deux étoiles : “On veut rester une maison de famille, pas s’adresser à des clients formalistes”. En cuisine, depuis 2 ans, le chef Jean-Jacques Klein qui a longuement travaillé dans les restaurants deux étoiles alsaciens et allemands propose une cuisine généreuse et raffinée, gourmande et multiple. Au menu de la demi-pension : 5 services (dont de redoutables desserts). “Une brasserie chic sans prétention”, précise modeste, Gérard Goetz, nous on pencherait plutôt vers le gastronomique  !

En tout cas le menu est attendu et largement commenté dès le matin : Chez Julien chaque table du petit-déjeuner comprend une drôle de petite gazette qui reprend le menu du soir et des idées de sortie : les clients en raffolent  ! On vient déguster ses plats en terrasse, dans la grande salle où l’on voit passer le ballet des serveuses en tenue traditionnelle et serveurs classiques ou dans l’Auberge d’Yvette, petit coin plus calme dont Paul Bocuse dit : “A table avec des amis, le temps ne compte plus

Bocuse, Résimont, Haeberlin, Schillinger aiment y passer. (…) Lire la suite sur DH Net

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