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Cheval Blanc entre en Seine. La marque de palaces à taille humaine de LVMH (par ailleurs propriétaire des « Echos ») débarque mardi sur les quais de Paris. L’hôtel de luxe de 72 chambres occupe le bâtiment art déco de la Samaritaine, quai du Louvre, au coeur de la capitale dans le Ier arrondissement.

Il s’agit de la première implantation de l’enseigne née à Courchevel dans une grande agglomération, après les Alpes, Saint-Tropez, Saint-Barthélemy, aux Antilles, et les Maldives. Pour autant, la vocation ne change pas. « Nous visons avant tout une clientèle de loisirs, c’est pourquoi lorsque nous nous implantons dans une grande ville, nous choisissons des lieux chargés de patrimoine historique et de culture », explique aux « Echos » le PDG, Olivier Lefebvre.

Une clientèle plutôt américaine

Un projet est en cours à Los Angeles. « Nous pourrions aller à Londres, par exemple, mais pas à Munich », poursuit ce dernier, en précisant que chaque établissement est conçu sur mesure dans des sites d’exception. Olivier Lefebvre ne déroule donc pas un plan de développement préétabli. Cheval Blanc est une collection de « maisons », pas une chaîne internationale.

Le dirigeant ne révèle pas l’investissement réalisé dans les murs dessinés par l’architecte Sauvage pour l’agrandissement du grand magasin d’Ernest Cognacq et Marie-Louise Jaÿ. Mais on sait qu’au total, le projet de rénovation du bloc, qui a duré quinze ans, a coûté 750 millions d’euros, auxquels il faut ajouter 230 millions pour l’acquisition auprès des anciens propriétaires.

Cheval Blanc vise une clientèle plutôt américaine. En cette période de Covid qui limite les liaisons aériennes, les Européens et les Français les remplaceront. Sur le long terme, l’ancien directeur des affaires financières de la Société du Louvre  (…)

Tour Eiffel, Académie française, Notre-Dame ou cour carrée du Louvre

En juin, lors de la réouverture de la Samaritaine, Jean-Jacques Guiony, le directeur financier de LVMH, par ailleurs président de La Samaritaine SA, la foncière qui loue les murs au grand magasin et à l’hôtel, prévoyait pour Cheval Blanc une rentabilité rapide. « Nous n’avons que 72 clés », rappelle Olivier Lefebvre, quand les autres palaces parisiens doivent souvent remplir plus de 150 chambres.

La taille induit un service personnalisé, presque familial. A Paris, Cheval Blanc se pose plus en concurrent de La Réserve et du Ritz que du gros paquebot Peninsula. Le prix d’entrée se monte à 1.150 euros la nuit, pour une chambre d’au moins 45 mètres carrés, et grimpe jusqu’à un sommet qui n’est pas révélé pour la grande suite de 1.000 mètres carrés, avec sept chambres, piscine et ascenseur privatif. Toutes donnent sur la Seine et les principaux monuments de Paris, de la Tour Eiffel à l’Académie française, Notre-Dame ou la cour carrée du Louvre. (…)

Sophistication des lieux (…) Lire la suite sur Les Echos

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